Pigments sur bois

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Travailler avec les pigments sur bois est un véritable  plaisir.

C’est une joie presque enfantine que de manipuler ces pots remplis de poudre colorée. Des rouges, des bleues, des jaunes, des vertes, des violettes …

Des teintes aux noms si particuliers, métalliques : jaune de cadnium, bleu de cobalt, blanc de zinc . Des noms qui évoquent un autre monde : laque de garance d’alizarine, terre de Sienne, bleu outremer, vert émeraude…

L’utilisation des pigments purs confère à la matière picturale une excellente  intensité des couleurs.

Elle offre la possibilité de créer ses propres tonalités. L’apport d’un liant et de l’eau comme medium permet de moduler l’onctuosité au gré des besoins. Tantôt épaisse comme la peinture à l’huile ou l’acrylique, tantôt diluée et proche de l’aquarelle.

Pour travailler les pigments sur bois, il faut au préalable préparer le fond, le badigeonner d’un mélange à base de liant et de blanc de Meudon, le plus légerement possible, juste pour permettre au pinceau de glisser et à la matière d’accrocher au support.

L’inconvénient du travail avec les pigments sur le bois est perceptible dès que l’on travaille sur de grands formats, qui sont évidemment lourds à manipuler . Ce qui a été notamment le cas pour Le violoncelle . Hormis cet inconvénient , le bois a l’avantage de pouvoir être immédiatement exploité, contrairement à la toile qu’il faut tailler à dimension et tendre sur un châssis.

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